Elle a été violée par son père, puis a entretenu une relation incestueuse pendant des années avec lui. Plus tard, il l’a abattue, elle et son employeur qui cherchait à lui venir en aide.
Il comparaît à partir d’aujourd’hui devant la cour. Père incestueux, est accusé de l’assassinat de sa fille et du meurtre de son employeur, rapporte Le Figaro. Sa relation avec sa fille, Virginie, a duré plus de 12 ans et a donné naissance à un fils.
Père de 5 enfants a déjà été condamné pour viols aggravés devant la cour en 2011. Il avait alors écopé de huit ans de prison, mais la peine a été ramenée à cinq ans – dont trois de sursis – par la cour en 2012. Il encourt aujourd’hui la réclusion criminelle à perpétuité.
Ce drame prend racine dans les années 90. C’est à partir de là qu’il commence à s’en prendre sexuellement à ses deux filles, Virginie et Betty. Il le fait avec la complicité de son épouse, qui sera également condamnée en 2012.
En 2002 naît l’enfant qui est à la fois le fils et le petit-fils, issu des viols infligés à Virginie. C’est également à ce moment que Betty dénonce son père. Elle et sa sœur disent d’abord avoir été violées, puis se rétractent pour soutenir leur géniteur, indique Le Figaro. Et ce, en dépit des avortements clandestins (couverts par leur mère) mais aussi des multiples fois où il les a torturées.
Après leurs condamnations en 2011 et 2012, les parents n’iront pas en prison, compte tenu des années qu’ils ont déjà passées en détention provisoire. Le père vit donc avec sa fille Virginie et l’enfant issu de leur relation incestueuse, pendant plus de 12 ans. Toutefois, leurs relations se dégradent jusqu’en 2014. Virginie décide alors de quitter leur domicile et part avec son fils. Elle est aidée par son employeur, qui lui prête un appartement au dessus du garage dans lequel elle exerce sa profession : mécanicienne.
Début octobre, l’accusé surgit dans le garage et abat « sans sommation » sa fille et son patron. Il retourne ensuite son arme contre lui, sans parvenir à se suicider. Le tir le plonge dans un coma dont il se réveillera quelques mois plus tard. Aujourd’hui il est jugé pour un assassinat, un meurtre, ainsi que la détention illicite d’un pistolet semi-automatique de calibre 6,35 détaille le quotidien.
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